Contre la rumination et la procrastination : le pragmatisme que diantre !!!!
Tiens… et si je vous parlais de Sasha ?
Bon d’accord, de ce sujet « on » nous en parle régulièrement… plus particulièrement de la procrastination. Et si aujourd’hui, j’y reviens au risque de paraître « redondante », c’est parce que j’accompagne très régulièrement des gens qui en sont victimes (à peu près tous mes clients d’ailleurs) ! et que, malgré tout ce que je peux savoir sur le sujet et malgré les outils acquis, j’en suis régulièrement la victime moi-même…
Oui oui, vous avez bien lu : JE SUIS VICTIME DE MA PROCRASTINATION et je le revendique !
D’ailleurs je vais même jusqu’à l’imaginer, la personnifier… chez moi, c’est un jeune homme brun, cheveux frisés, yeux bleus (non non ce n’est pas un fantasme), qui est ultra méga cool et surtout, surtout pas pressé. J’envie énormément son détachement à toute épreuve d’ailleurs… tiens tiens, j’ouvre une parenthèse : ça me rappelle la théorie des zones d’ombres ça… à creuser !
D’ailleurs, il s’appelle Sasha (et là je vous entends : pourquoi Sasha ?!! je vous en parlerai peut-être une autre fois à l’occasion…). Alors Sasha a très régulièrement pointé le bout de son nez dans ma vie, souvent accompagné de son pote le perfectionnisme, et de sa sœur, la culpabilité.
Et les ruminations alors dans cette affaire ? et bien c’est sa came, à Sasha… ça, il en raffole ! Et donc, dès que les ruminations lui sont servies sur un plateau, Monsieur ne décolle plus, il plante sa tente et profite du séjour.
Mais vous savez quoi ? j’ai un nouvel ami depuis quelques années, quelqu’un de peu rigolo, franchement, mais alors qu’est-ce qu’il est rassurant, bien planté dans ses basquettes : Je l’appellerai M. Pragmatisme.
Là, vous frissonnez… Brrrr il fait peur celui-là et il attire peu les profils atypiques. Et pourtant ! vous devriez l’inviter de temps à autre. Il gagne vraiment à être connu.
Alors depuis que j’appelle régulièrement M. Pragmatisme, Sasha se fait plus rare. Forcément, les ruminations sont moindres. Et puis ce qui est plutôt positif avec lui, c’est qu’il dose en fonction de mon besoin… quoi que, parfois, il devient débordant et là reviennent les ruminations. Tout est question d’équilibre, mais de ça, je vous en parlerai une prochaine fois.
Donc avec M. Pragmatisme, on pose les choses clairement noir sur blanc. Ca m’aide beaucoup à sortir du brouillard de mes ruminations. On liste, on jauge, on estime, et on acte.
Attention, pas de « to do list » pour moi – ça me met d’office en échec – ni de planification trop carrée – ça me démotive – mais déjà simplement le fait de poser les choses clairement coupe les ruminations.
Les questions essentielles sont alors les suivantes : quels sont les objectifs à atteindre ? quelles sont les démarches à effectuer ? Dans quel délai dans l’idéal ? au plus tard ? etc… et là, incroyable, tout me paraît beaucoup moins « Everestesque ». La montagne que je voyais en face de moi se transforme en petits trampolines sur lesquels sauter tour à tour pour arriver de l’autre côté.
Sourire… et presque parfois jubilation. Vite, avant que le brouillard ne revienne, je fais un pas, juste un petit, dans la direction choisie… c’est bateau hein, mais avouons que ça marche.
Alors on récapitule :
- On personnifie sa procrastination (n’hésitez pas me le décrire en commentaire)
- On identifie les ruminations qu’il préfére
- On appelle M. Pragamtisme et on lui demande d’agir
- Puis on saute à pieds joints sur le premier trampoline
Et surtout on se libère de la culpabilité de ne pas l’avoir fait… on se sépare du « j’ai un poil dans la main » ou encore « je ne suis capable de rien » ou encore « j’ai la flegme ». Oui parce que franchement, si on y réfléchit bien, il y a quelque chose de plus profond là derrière !
Vous souhaitez travailler tout ça et découvrir la nature de votre procrastination ? contact@audeladesapparences.ch ! Je vous attends, « de pied ferme » pour le coup.