LA DYSGRAPHIE

LA DYSGRAPHIE, EN BREF

 

 « La dysgraphie est un trouble fonctionnel qui rend difficile l’acquisition et l’exécution de l’écriture. Touchant 10 % des enfants, c’est un handicap de transcription due à une incapacité à réaliser tous travaux à l’écrit, au-delà du graphisme. » Dyspositif.fr »

Comme les autres troubles spécifiques des apprentissages, la dysgraphie n’est ni le fruit d’une déficience intellectuelle, ni celui d’une paresse quelconque. La dysgraphie peut-être causée par d’autres troubles sous-jacents, tels qu’un autre trouble spécifique des apprentissages, un trouble fonctionnel tel la dyspraxie, un trouble majeur de la motricité pour n’en citer que quelques uns.

L’acquisition de l’écriture représente un long chemin, parce que complexe. Plusieurs années y sont dédiée. Une fois acquise, c’est une compétence qui devient automatique. Il n’en est rien chez les enfants atteints de dysgraphie. Chez eux, les gestes acquis durant le long processus d’apprentissage ne s’automatisent pas et ce malgré des exercices renouvelés. 

Bloquée au stade du graphisme, la personne souffrant de dysgraphie est incapable de bien écrire sauf en y un temps considérable, et des efforts de gestes minutieux, allant même jusqu’à devenir douloureux si trop long. 

La dysgraphie est le fruit de trois déficits combinés :

  • Absence d’automatisme des gestes graphiques 
  • Déficience au niveau du codage orthographique 
  • Non-maîtrise des doigts pendant l’écriture

On peut distinguer plusieurs formes de dysgraphie :

  • La dysgraphie maladroite ; caractérisée par une écriture lourde et désordonnée 
  • La dysgraphie crispée, caractérisée par une écriture raide, anguleuse et tendue 
  • La dysgraphie molle, caractérisée par une écriture petite et négligée 
  • La dysgraphie impulsive, caractérisée par une écriture rapide, imprécise et illisible 
  • La dysgraphie lente et précise, caractérisée par une écriture lente, signe d’une application et d’un effort intense

Pour obtenir le diagnostic de trouble spécifique des apprentissages, il faut notamment que ce dernier s’inscrive dans la durée. Encore une fois. l’apprentissage de l’écriture est, pour une grande majorité des enfants, long et fastidieux. Un enfant qui n’acquiert pas aussi vite que les autres le geste automatisé de l’écriture n’est pas automatiquement considéré comme dysgraphique. 

De ce fait, vous devez consulter un spécialiste si vous consatez, après la première année de primaire (3P ou CP) les symptômes    suivants :

Les difficultés rencontrées

  • Une absence de précision à l’écrit,
  • Une incapacité à maîtriser les outils (crayon, stylo, règle…) ;
  • Une difficulté persistante voire une incapacité à reproduire des formes ;
  • Une écriture illisible, peu précise, signe d’un manque d’assurance et de maitrise ;
  • Une anxiété voire un refus, face à tout exercice de production écrite.

    Si votre enfant présente ces particularités, vous devrez donc vous adresser à un orthophoniste qui pourra établir un bilan et déceler, le cas échéant, le trouble. Mais sa seule intervention ne suffira pas. Il devra s’adjoindre le concours d’autres spécialistes :

    • D’un ophtalmologiste et d’un orthoptiste pour écarter d’éventuels troubles de la vision ;
    • D’un psychologue pour écarter tous traumatismes potentiels ;
    • D’un neuropédiatre pour déceler tous problèmes neurologiques.

    Au contraire des autres troubles spécifiques des apprentissages, la dysgraphie peut très bien se soigner par une rééducation des gestes de l’écriture : la graphothérapie. Elle vise à corriger :

    • Le geste d’écriture : moins tendu, plus décontracté et ce, en vue de favoriser l’automatisme ;
    • La posture générale : position des doigts, des mains, du poignet, du bras, de l’épaule, du dos… ;
    • La tenue de l’outil ainsi que la pression exercée sur ce dernier ;
    • La formation des lettres : tracé (cercles, droites, arcades, courbes…), liaison, etc.
    • La motricité fine.

    En dehors d’une intervention sur les facultés d’écriture, l’enfant souffrant de dysgraphie doit être soutenu. En effet, on sait que l’écriture prend une grande place dans les apprentissages. Au fur et à mesure de son avancement, l’enfant dysgraphique va se retrouver en difficulté. Sa lenteur, un tracé difficile des lettres et donc une présentation moins efficace des cahiers notamment, marquera la différence entre ses camarades et lui-même, différence d’autant plus marquée que la dysgraphie est, comme mentionné plus haut, dans la majorité des cas, une conséquence d’un autre trouble. 

    Dévalorisation, démotivation risquent de frapper bien vite à leur porte. Leur offrir les outils qui leur permettront d’appréhender ce trouble de la meilleure façon qu’il soit, de pouvoir s’appuyer le temps de la rééducation sur ses forces et simplement apprendre à parfois prendre un peu de distance avec les remarques parfois sonnantes entendues, se fait une stratégie forcément gagnante. 

    Vous êtes parent d'une enfant dys-fférent ?

    Etre parent d’un enfant différent est très mobilisant. Ce rôle demande le développement d’énormément de facultés qui ne sont pas forcément vôtres. Prendre les bonnes décisions, travailler son organisation, ses relations avec les différents intervenants, réfléchir à des choses à mettre en place, et préserver la relation que l’on a avec sa famille, son conjoint et, finalement avec son enfant et la fratrie. 

    Et parce que ce rôle est mobilisant et que l’on touche à la différence, on se retrouve également régulièrement esseulé en ayant l’impression d’une traversée du désert (portant un sac-à-dos pesant une tonne).  Dès lors, comment tout combiner ? comment réussir à tenir le cap sans dégâts ? comment continuer à faire face ? encore une fois, seul. 

    Votre enfant, lui aussi, est fortement mobilisé, enchaînant les rendez-vous et expérimentant la dualité éventuelle d’adaptations scolaires allégeant la charge, mais creusant la différence.

    Plus que jamais, il a besoin d’être pris par la main, ce que vous faites déjà certainement de façon extraordinaire. Parfois, face à cette surcharge de travail, d’emploi du temps et émotionnelle, un intervenant interne offre une bouffée d’oxygène et des solutions inédites.

    Je peux également intervenir auprès de votre enfant, pour lui transmettre les clés de la valorisation. Une meilleure connaissance de soi permet une adaptation plus aisée. Lorsque l’on connaît ses forces et que l’on a appris à s’appuyer sur elles, la confiance en soi est au rendez-vous et les améliorations attendues sont facilités.  

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