adolescent tunnel au dela des apparences


 

Nos jeunes sont en chute libre

Une année environ après la grande nouvelle, le monde en vient petit-à-petit à poser un regard inquiet sur ceux qui portent notre futur.

Les jeunes sont, semblerait-il, en majorité démotivés par les études.

Qui ne le serait pas dans de telles conditions ?

Si l’Etat se penche activement sur leur survie « alimentaire » en réfléchissant à des aides financières, je vous propose que nous nous questionnions, ensemble, sur ce qui pourrait éventuellement les aider à traverser cette phase.


Transition ou transformation ?

La transition est l’acte de passer d’un état à une autre, comme un pont que l’on construit entre deux situations. Elle sous-entend donc une période transitoire, intermédiaire, éphémère, plutôt subie, que l’on doit traverser.

La transformation, quant à elle, est le fait de modifier quelque chose ou quelqu’un, engageant une notion d’action profonde, puisque l’on agit sur l’état de ce qui est concerné.

La presse parle de transition. Pourvu que cette transition soit brève et que nous retrouvions tout ce que nous connaissions avant…  n’est-ce pas ? (je ris jaune)

N’est-ce pas un conditionnement collectif inconscient (soyons sympas) qui en l’occurrence nous porte préjudice et qui est le premier facteur qui vient grignoter la volonté de la génération que l’on dit sacrifiée ?

Nos jeunes représentent donc une génération sacrifiée, subissant une transition. Merveilleux facteur motivationnel !

J’extrapole me direz-vous. Non, je vous parle d’un ressenti.

 

Une jeunesse qui se débat

Et pourtant, la nouvelle génération nous prouve régulièrement son envie profonde que nos modes de vie changent. Soulèvements écologiques, engagements dans des causes humanitaires, entrepreneuriat à 18 ans, nouveaux business models, nos jeunes se font entendre, parlent, contredisent, s’affirment et, avouons-le, sont vraiment surprenants.

J’ai souvent été surprise des échanges que je pouvais avoir avec la jeune génération, que ce soit à 8 ans ou à 18 ans. Nos jeunes, ceux que l’on traite parfois de fainéants et incapables, sont incroyables dans les valeurs qu’ils véhiculent et dans les projets qu’ils nourrissent. Ils sont porteurs d’une merveilleuse conscience du monde et de ce qu’ils veulent pour le futur.

Mais pour vivre ses rêves, se réaliser, il faut absolument de la motivation.

Motivation, où es-tu ?

La motivation est donc la condition indispensable à la mise en action et ça dans à peu près tout ce que nous entreprenons dans notre vie.

On admet quatre distinctions principales quand on parle de motivation.

Il y a donc la motivation extrinsèque, celle que l’on va chercher à l’extérieur de soi : la satisfaction des parents, du patron, de l’enseignant, la menace d’une punition, la promesse d’une récompense ou un bon job bien rémunéré, etc…

Aïe… là, ça coince déjà : des parents anxieux (et donc moins attentifs et irritables), des enseignants pressés et dépassés (et donc moins attentifs et irritables), une punition permanente inévitable (interdiction de sortir et de s’amuser), sans parler de la perspective absente du bon job bien rémunéré… voilà voilà.

Puis il y a la motivation intrinsèque, celle qui est liée à notre « moi », comme notre propre satisfaction, plaisir, sans attendre de récompense. Et vous savez quoi ? celle-là, rien ni personne ne peut nous l’enlever. Mais encore faut-il la comprendre et la trouver.

Et puis finalement, et on en parle un peu moins, il y a aussi l’amotivation dans laquelle la personne a l’impression d’être soumis à des facteurs hors de contrôle, liée au sentiment de ne plus être capable de prévoir les conséquences de ses actes. Il y a absence de motivation : l’individu est dans un état léthargique.

Et la démotivation alors ? c’est un réel mouvement de recul, de désengagement, remettant en cause non seulement la réalisation d’un projet, mais aussi et surtout, entachant l’estime que l’on a de soi. 

Au-delà des Apparences Coaching Ados

Rester en mouvement

« Il vaut mieux prendre une mauvaise décision que ne pas en prendre du tout. » Voilà ce que j’ai entendu, un jour, dans le contexte de ma formation en économie. Et je reste depuis terriblement d’accord avec cette affirmation.

L’inaction, l’évitement, la léthargie, le laisser-faire, est à mon sens la pire des stratégies.

Et pourtant, dans le contexte de vie actuel, nous sommes tous fortement attirés par ce comportement de non-action. Pourquoi ? parce que notre motivation extrinsèque est réduite au fait d’éviter la punition : tomber malade et/ou perdre sa source de revenu. Et que, pour beaucoup d’entre nous, la motivation intrinsèque n’est pas réveillée, identifiée.

Nos ressources motivationnelles sont amoindries et nous poussent à nous laisser faire. L’amotivation nous gagne pour les plus chanceux d’entre nous, et pour les autres, c’est clairement la démotivation qui s’invite.

Nos jeunes suivent bien sûr le même parcours. Et les perspectives se font de moins en moins réjouissantes.

Que faut-il donc faire ? avez-vous une piste, une hypothèse ?

Ne faudrait-il pas alimenter la motivation intrinsèque, pour recréer de la motivation extrinsèque, sortir de la démotivation et éviter l’amotivation ?

Vous m’avez suivie ? Je m’explique.

La motivation intrinsèque comme ressource première

Continuer à cheminer en s’armant de motivation extrinsèque, on l’a compris, n’est plus possible. La motivation doit alors se chercher ailleurs. En soi, très clairement.

Mais alors, comment faire ? On identifie trois facteurs majeurs au maintien de la motivation intrinsèque – ou à sa création :

  • Ses propres valeurs :

Les identifier pour les comprendre et y rester fidèle est le premier pas à faire en avant dans la reconquête de sa motivation intrinsèque.

Les valeurs représentent notre colonne vertébrale. Elles sont pour les principales présentes depuis notre naissance et guident nos réactions. Dans une configuration idéale, elles devraient également guider nos choix et nous faire comprendre nos vécus. Sans connaissance de ces valeurs, sans comprendre ce qui nous appartient ou ce qui est du domaine des croyances, il est compliqué de mettre le doigt sur ce qui se trouve au plus profond de nous. Connaître ses valeurs et en tenir compte, c’est le chemin vers la réalisation de soi.

  • L’autonomie

L’acquérir dans le fait d’être à la source de ses actions, donc de les choisir en toute conscience. S’impliquer dans ses propres choix plutôt que d’être forcé à agir sous pression extérieure. Pour atteindre cet état, il est primordial de pouvoir déterminer des actions à entreprendre et donc décider de ses objectifs en fonction de ses valeurs.

 

  • Le sentiment de compétence

Plus une personne se sent compétente, plus elle aura de facilité à pratiquer et développer encore plus ses compétences. Quand on choisit son « combat », et qu’on le fait en conscience, on décuple ses chances d’atteindre son objectif. La motivation favorise à ce moment-là l’apprentissage, faisant entrer la personne dans un cercle vertueux.

Une étude démontre que les personnes qui pensent que les compétences sont rattachées à un talent inné sont plus sujettes à l’abandon, puisqu’elles estiment que le défi dépasse leurs compétences. Par contre, identifier nos forces et nos ressources, comprendre ce sur quoi l’on peut s’appuyer pour développer ce qui nous manque, est terriblement renforçateur.

Une fois ces étapes franchies, la motivation intrinsèque prend forme et plante le dessein de ce qui sera, à son tour, la source de motivation extrinsèque. Les projets qui nous sont chers, ceux que l’on a pensé et mis en lien avec nous-même, nous permettrons de nous dépasser peu importe – à peu près – les fluctuations extérieures.

Réfléchir à qui l’on est pour rester actif

Le raccourci semble simpliste à prime abord. Et pourtant, je viens de vous en faire la démonstration. Trouver sa place dans ce monde et comprendre ce que l’on a à y faire n’est-il dès lors pas le nouveau challenge de nos jeunes (et moins jeunes) ?

Tracer sa propre route, dans un tout, identifier ce que l’on peut apporter et de quelle façon pour provoquer la transformation, sortir de la passivité, de la dépendance, de l’amotivation.

La majorité des métiers de demain ne sont pas encore existants. Le monde est en pleine création, tout est à repenser. Alors arrêtons de parler de génération sacrifiée, de transition et rendons-leur les clés de leur existence (et de la nôtre par la même occasion) et la possibilité de changer les choses.

Nos jeunes font partie d’une génération responsabilisée, volontaire et créatrice… initiatrice du changement de nos modes de vie futurs.

 

L’hypersensibilité, le haut potentiel, le TDAH, les dys, le TSA… des acteurs qui ont un rôle important à jouer

Bien sûr, tout le monde a quelque chose de précieux à apporter, un rôle à jouer dans le grand chambardement que nous vivons tous, peu importe sa vision des choses, si ce n’est dans les décisions qui sont prises, ce sera au moins dans le fait de favoriser la remise en question – même avec des idées extrémistes – et les débats d’idées.

Chaque avis est bon à écouter et il ne faut bien sûr évincer personne. Je n’aurai de cesse de le dire et de le penser surtout, que ce sont nos différences qui font la grande richesse de notre monde.

Et ceux qui pensent « out of the box », ceux qui pensent souvent trop, ceux qui rêvent continuellement, ceux qui réinventent chaque instant, ceux qui solutionnent toutes les problématiques rencontrées, ceux qui creusent, explorent, cherchent, ceux qui se spécialisent à outrance, ceux qui ont appris à faire autrement pour combler des failles, ceux à qui l’on fait comprendre qu’ils ne sont pas comme les autres, ceux qui ne se soumettent pas, ceux-là joueront certainement le rôle d’inspirateurs, de générateurs d’action, de réflexion.

Oui parce que ce sont ceux-là, aussi, qui envisagent ce qui arrive aujourd’hui depuis longtemps et qui ont déjà réfléchi à ce qu’il faudrait changer pour créer un monde qui nous ressemble plus. L’harmonie est leur quête. L’imagination est leur arme.

Le coaching est un merveilleux outil de développement de sa motivation.

Vous êtes le parent d’un jeune qui semble lâcher son chemin ? Vous souhaitez apporter à votre enfant un véritable soutien dans la voie qu’il doit se tracer ?

Contactez-moi. Nous déterminerons l’objectif de l’accompagnement et la méthodologie pour y arriver. 

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