Les émotions : vaste sujet

 

Elles sont présentes à tous les instants de notre vie et la régissent. Mal aimées de notre société, elles sont la source de nombreuses techniques mises en oeuvre par l’Etre Humain pour les gérer et pour tenter de les laisser transparaître le moins possible, craignant qu’elles projettent l’image de quelqu’un, si ce n’est de faible, de peu ou moins courageux.

S’il est dangereux de vouloir les faire taire – on sait que sans émotion, l’Etre Humain serait incapable de prendre une seule bonne décision (cf “L’erreur de Descartes : La raison des émotions” d’Antonio Damasio) – elles n’en restent pas moins handicapantes quand elles se manifestent trop fortement, nous faisant alors perdre tous nos moyens.

Elles peuvent même se transformer en éléments dévastateurs lors que, négatives, elles ne sont pas ou mal appréhendées, se répercutant alors sur notre bien-être, voire pire sur notre santé. De plus en plus, les spécialistes s’entendent d’ailleurs pour dire que toute douleur physique ressentie est la résultante d’une émotion et je rajouterai “trop fortement vécue”.

Le débordement émotionnel nous plonge non seulement dans un état de détresse alimentant ce même débordement, mais nous fait agir d’une façon que nous ne maîtrisons pas et qui, en général, nous correspond peu.

Je le disais plus haut, l’absence d’émotions est un phénomène regrettable. Les émotions alimentent nos vécus et viennent nourrir notre intuition. Sans ça, tous nos choix ne porteraient que sur une analyse pragmatique des solutions qui se présentent sans que nous puissions y rajouter un peu de cette poudre magique qui fait que nous sommes cohérents avec nous-mêmes, avec nos valeurs.

Quelle est donc la meilleure configuration ? certainement celle de pouvoir jouir pleinement de ces émotions. Ressentir de la colère, sans qu’elle vire en rage, est un sentiment puissant qui nous fait agir afin de préserver nos intérêts. Vivre la peur, sans qu’elle nous fige, nous informe sur les dangers et donc les précautions à prendre. Ressentir de la tristesse, sans qu’elle devienne fardeau, nous amène à prendre de la hauteur sur certaines situations.

La régulation émotionnelle comme retour aux sources

Face à ce sujet qui préoccupe génération après génération, nous avons développé une multitude de techniques nous permettant de contrôler ces débordements. Pour n’en citer que quelques uns : La sophrologie, le yoga, préparent le terrain à une appréhension plus douce des remous de la vie. La PNL nous donne des outils puissants de gestion des émotions. Le coaching nous permet de trouver des techniques pour les contourner. La psychothérapie nous amène à les comprendre pour mieux les désamorcer. La kinésiologie va chercher les énergies qui y sont rattachées. L’ostéopathie, l’étiopathie, la physiothérapie en soignent les conséquences, etc etc.

Mais alors, où la régulation émotionnelle intervient-elle ?

On parle bien là de régulation et non de gestion des émotions. La technique – quoi que M. Luc Nicon précise qu’il ne s’agit ni d’une technique, ni d’une méthode, mais simplement d’un phénomène connu déjà – mise au point par Luc Nicon, spécialiste en pédagogie, a pour but de travailler sur ces mêmes débordements émotionnels et de les faire disparaître.

Plutôt que d’activer notre mental – qui a pour habitude dans une situation de stress d’essayer de décoder ce qui se passe – et de vouloir gérer ces émotions dans des situations de tensions, la méthode TIPI (Technique d’identification des peurs inconscientes) vous propose très simplement de voir ce que ces émotions provoquent comme sensations dans votre corps. De l’intellectuel (émotionnel), on passe à du sensoriel (on se concentre sur des sensations physiques).

L’Etre Humain étant incapable de combiner ces deux aspects en même temps, il se déconnectera de l’un ou l’autre en fonction de celui qu’on souhaite activer. Se concentrer sur les sensations physiques “débranche” donc le mental et fait disparaître, quasiment instantanément, l’émotion.

Il ne s’agit donc pas de gérer l’émotion mais bien d’y rentrer. D’une fois que les sensations ont été vécues, elles disparaîtront définitivement et peuvent même avoir des répercussions dans d’autres domaines de notre vie, là où les mêmes empruntes sensorielles, à présent réglées, étaient activées.

Comment est-ce que ça se passe ?

Face à une tension présente, on ferme les yeux et on regarde ce qui se passe à l’intérieur de son corps tout en laissant évoluer les sensations jusqu’à ce qu’elles s’en aillent. En moyenne, en 30 secondes, le processus est terminé.

En thérapie, soit en différé, une séance se déroule en quatre étapes. Il s’agit en premier lieu de déterminer clairement ce sur quoi on veut travailler. La deuxième étape consiste à reprendre une situation significative représentative de cette difficulté pour la revivre émotionnellement ce qui permettra au patient et en troisième étape de plonger dans le physique et d’être à l’écoute de ses sensations et de les laisser évoluer jusqu’à la dernière étape, soit l’apaisement.

Nul besoin de revenir sur la source de cette émotion dérangeante pour pouvoir y travailler. La thérapie est une thérapie brève. Une seule séance peut suffire, mais trois séances sont habituellement fixées pour se donner l’opportunité de travailler en profondeur.

Quelles sont les situations concernées par cette méthode ?

Tout ce qui est phobie, angoisse, panique, inhibition, colère, agressivité, etc… peuvent être appréhendées par la régulation émotionnelle.

Si vous avez peur, peur du noir, de l’eau, du vide, de la vitesse, peur de conduire, de prendre le métro, le train, l’avion, le bateau, peur de prendre l’ascenseur, peur de vous sentir à l’étroit dans un lieu, peur de la foule ou de sortir de chez vous, peur des chiens, des souris, des serpents, des araignées, des insectes, peur d’être contaminé(e), souillé(e).

Si vous vous sentez bloqué(e) ou que vous perdez vos moyens dans certaines situations : prendre la parole en public, passer des examens, faire des rencontres, ou lors de vos confrontations sportives…

Si vous avez des émotions, des comportements, inadaptés à certaines situations. Si vous paniquez, si vous avez peur de mourir ou peur de ne plus vous contrôler, si vous êtes pris(e) d’angoisse dans des situations qui paraissent pourtant anodines.

Si vous vous mettez en colère pour un rien, quitte à le regretter 5 minutes plus tard, si vous êtes irritable à la moindre contrariété, si vous êtes violent(e).

Si vous n’avez plus l’envie de vivre, que vous êtes sans énergie, sans projet et que rien ne parvient à vous satisfaire.

Si vous avez 9 ans et plus…

Alors vous pouvez recourir à Tipi pour désactiver votre souffrance émotionnelle.

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