NON ! je ne vous parlerai pas de la deuxième vague du virus dont tout le monde commence déjà à parler… non non, moi j’aimerais vous entretenir de cette deuxième vague d’anxiété, je pense encore plus forte que la première.

C’est comme avec un tsunami, non ? il faut toujours s’y attendre, à cette réplique. Et bien la voilà, qui nous percute de plein fouet.

Après avoir pris des jours, voire des semaines à accuser le coup… à être passés par le choc, puis la colère, puis la dépression, nous recommencions à sortir la tête de l’eau.

Nous avions accepté, pour la plupart, notre nouvelle condition, nous nous y étions habitués – non sans quelques sentiments de manque j’en conviens, mais quand même… l’Etre Humain a malgré tout une fabuleuse capacité d’adaptation. Nous avions même commencé, pour certains, à savourer ces quelques semaines d’arrêt forcé.  Pour d’autres, malheureusement, nous avons pleuré un proche. 

Alors oui, ce fut un choc quand on nous a expliqué que nous devions tout arrêter. Mais fondamentalement, c’était pour « notre bien ». Cela rendait la privation de liberté plus acceptable. Privation ou opportunité… ? à débattre. Mais ce n’est pas le sujet du post.

Voilà qu’aujourd’hui on vient à nouveau nous ébranler dans notre quotidien… l’économie doit être relancée ! La peur de perdre ce que nous avions réussi à monter avec tant de mal au fur – ce qui aujourd’hui nous apparaît pour certains comme une complète ineptie – rattrape le monde.

Ca recommence… VITE ! Hâtons-nous… reprenons notre course effrénée pourtant si vite oubliée.

Et rajoutons ce dont nous nous étions un peu (voire beaucoup hein) séparés : l’anxiété du lendemain… On nous rabâche les oreilles avec des morts, une crise monumentale, une situation catastrophique, coupant tout élan même aux plus vaillants. Ce qu’on nous annonce ? « il n’y a plus d’avenir… »… ou encore « l’avenir il faut le repenser… ».

Mais comment repenser un avenir alors qu’on nous met dans un état d’urgence ? Comment libérer la créativité de tous alors que l’émotionnel est entièrement occupé par cette angoisse du lendemain ? mirage des discours incohérents…

Nous voilà donc en complet état de panique.

Face à la peur, on reconnaît 4 comportements réponse.

  • La fuite ? impossible… ou alors momentanément, dans son esprit pour les plus chanceux.
  • Se battre ? oui… encore faudrait-il, pour ça, qu’on nous laisse l’occasion de fonder communautés et réseaux… certains mouvements se sont créés rapidement – bravo à eux pour la proactivité – mais les membres les désertent déjà plus pris à savoir comment ils sauveront leur peau qu’à prévoir le futur.
  • Prendre le pouvoir ? c’est illusoire, vous en conviendrez, pour le commun des mortels… 
  • Il ne nous reste plus que l’inhibition, ne plus bouger… ne rien faire… ni avancer, ni reculer. Et cette dernière hypothèse est le comportement que l’on retrouve le plus souvent.

L’incertitude participe pour beaucoup à cet état de mouvement figé, alimentant ce sentiment d’échec, d’incapacité.

Informations contradictoires, remerciements, avertissements, encouragements, découragements, « on » donne à certains et pas à d’autres, « on » accorde et « on »  prive, « on » accuse et « on » défend, tel un chevalier servant… et, très certainement, « on » ment… pour le bien de tous nous dira-t’on… un seul mot : manipulation.

Rebelle moi ?

Non. J’ai simplement un très fort besoin de reprendre en mains mes pensées, mes émotions. Tout cela m’appartient et je lutte pour que personne ne joue avec ces dernières.

Dans l’incertitude face à ce virus menaçant, je choisis la prudence. oui. Courageuse, mais pas téméraire… certainement que mon rôle de Maman, d’épouse et de fille y est pour beaucoup. Je préserverai la santé des miens avant tout.

Et non, je ne me laissera pas submerger par le dicta d’un empressement… Je prends mon temps, depuis bientôt 3 ans, pour repenser ma Vie. Alors personne ne pourra me faire quitter mes convictions, lâcher mes valeurs, et me faire me lancer dans cette course effrénée à la productivité… parce que c’est bien cela que l’on va nous demander.

Ma mission de vie, je la connais… mon idéal est conçu et je suis en chemin. Non je refuse de revivre le même schéma qu’il y a 3 ans. Je ne sortirai pas de ma voie. J’y apporterai peut-être quelques agréments, en complet accord, cette fois-ci, avec moi-même. Mais je ne me ferai plus violence au nom du « il faut que ».

Et je pense à vous… vous qui étiez rentré dans cette crise déjà fragilisé par un questionnement profond, par un sentiment de cheminer à côté de vos baskets. Je pense à vous qui étiez bien lancés également sur la voie du burn out ou du bore out d’ailleurs, je pense à vous pour qui le monde tel que vous le viviez ne convenait plus.

Que vivez-vous aujourd’hui par rapport à cette reprise qui se profile ? Comment envisagez-vous la suite ? souhaitez-vous réellement reprendre comment avant ?

Et si vous preniez le temps de souffler et de vous décentrer des inquiétudes ambiantes pour mieux vous recentrer sur vous-même ? La vie est devant vous… nous en avons eu la preuve : tout peut s’arrêter d’un jour à l’autre, alors… qu’allez-vous choisir ?

Egoïste comme démarche alors que le Monde a besoin des forces de tous pour aller mieux ? Mais comment souhaitez-vous aider le monde à aller mieux si vous-même vous n’allez pas bien ? Prendre ce moment pour vous, donner un nouvel élan à votre vie, c’est également offrir un merveilleux cadeau au monde entier. Revenir sur vous, sur votre monde intime pour mieux renaître. Il nous a attendu des milliers d’années, il pourra bien vous attendre encore quelques mois…  

Mais alors comment faire ? le chemin est fondamentalement simple, mais laborieux malgré tout… il faudra vous lancer sur les routes de la découverte, passer par plusieurs étapes pour vous réapprendre, faire connaissance avec cette personne que vous avez perdu de vue et quitter les sentiers battus.  

Il faudra identifier vos croyances, celles qui rythment votre existence. Il vous faudra découvrir vos valeurs, celles qui donnent un sens à vos actions. Il vous faudra vous remémorer vos rêves, ceux qui donnent du goût à vos nuits. Il vous faudra mettre le doigt sur vos sensibilités pour mieux les appréhender.

Et puis, armé de ce compagnon de route que vous viendrez de re-connaître, il vous faudra, ensemble, mettre en perspective et vous accorder, tel que vous vous êtes découvert et en fonction de vos besoins, pour tracer le plan de voyage jusqu’à la destination que vous aurez choisie.

Ce cheminement, je peux vous en parler, je l’ai fait.

Aujourd’hui, grâce à ce vécu et à tout ce que j’ai pu découvrir, grâce aussi à ma sensibilité et à mes valeurs, je peux vous proposer un plan de route que ce soit en individuel ou en groupe.

Embarquement mi-mai ! pour un groupe de travail de 5 à 10 personnes maximum.

Pas de vidéos pré-enregistrées, mais exclusivement du contenu qui vous répond et vous concerne. Une évolution au sein d’un groupe que nous aurons voulu bienveillant et accueillant, présent du début à la fin de ce parcours. Un échange riche de connaissances et d’expériences, multipliant ainsi l’opportunité d’apprendre encore.

A très vite !